En 60 ans, la syndicalisation en France a été divisée par quatre. Dans Airbus, le niveau de syndicalisation n’a pas souffert de cette évolution. Les syndicats FO du Groupe Airbus comptent dans leurs rangs plus de 15 000 adhérents. Ce sont ces conditions qui nous offrent une diversité d’outils lorsqu’une négociation s’engage, et une négociation, c’est toujours un rapport de force, dans lequel, pour FO, la meilleure carte à jouer reste le dialogue social. Il est pour nous, sans l’ombre d’un doute, le meilleur des moyens, renvoyant la grève à l’outil de dissuasion massive. L’adversité ne doit jamais nous opposer jusqu’à la destruction de notre bien commun : l’entreprise. Elle a besoin de ses salariés comme les salariés ont besoin d’elle, c’est juste une question de vitalité réciproque. Voilà l’esprit qui nous a guidé tout au long de la négociation des nouveaux accords d’entreprises. Défendre vos intérêts matériels et moraux, sans jamais céder à l’idéologie. Juste du pragmatisme et de la responsabilité
600 jours de travail, de propositions, de bagarres, avec comme seuls objectifs : l’efficacité, l’assurance, le contrat, l’accord. La politique contractuelle que nous avons bâtie est l’unique garantie de sécurité et de stabilité pour les salariés et bien sûr pour nos entreprises. Depuis 1970, au sein d’Airbus, des hommes et des femmes portent ces valeurs dont nous avons héritées, faisant du mandat syndical FO l’outil le plus efficace au service d’Airbus et de tous ses salariés, sans distinction de statut, de sexe, de religion ou de conviction politique. Ce sont ces valeurs qui nous ont permis de réécrire, 53 ans plus tard, un statut social qui porte avec toujours autant de force la même ambition que nos accords d’origine : être un accord favorable à la performance industrielle et économique de l’entreprise, au service de l’emploi, du pouvoir d’achat et du progrès social ! C’est le meilleur statut social de la métallurgie à ce jour !